Les techniques

La surprenante formule pour en finir avec le stress !

DU STRESS PARTOUT

La grande majorité des personnes qui s’inscrivent à ma formation « Prendre la Parole en Public » évoque un principal écueil : le Stress. Autrement dit, la Glossophobie. La peur de parler en public.

Elle fait partie des plus grandes peurs identifiées chez l’être humain. Il s’avère qu’elle est, a priori, la plus irrationnelle de toutes les peurs et la plus commune. Finalement, qu’est-ce qu’on risque à parler devant une assistance ?

On craint de ne pas réussir, de se ridiculiser aux yeux des autres, de ne plus trouver ses mots, de ne pas trouver « ze » bonne réponse, en somme, de mal faire.

L’orgueil est clairement en cause et on préfère se protéger en ne s’exposant pas. On choisit de se taire et, de fil en aiguille, de ne plus exister, de déserter le rond central, de laisser la place aux autres, d’opter pour la marge et de se dissoudre dans l’ombre.

« Être ou ne pas être ? » On fait le choix de « ne pas être ».

Et pourtant, il faut réussir l’épreuve orale, se vendre, accrocher l’intérêt, captiver le public, convaincre, charmer son auditoire, …

Dès lors, on mesure bien que pour libérer sa parole il faudra franchir l’obstacle du stress.

C’est d’autant plus impérieux que le stress nous fait perdre nos moyens. Tout ce qu’on sait faire on n’arrive plus à le faire, même sourire. Tout s’embrouille dans notre tête. Extrême angoisse qui peut aller jusqu’à la tétanisation.

Je reconnais qu’il n’est pas facile de se débarrasser du stress car nous sommes, en France, dans un pays hautement anxiogène, et j’exagère à peine. Il suffit de voir l’usage excessif que nous faisons des neuroleptiques, somnifères, anxiolytiques et autres psychotropes.

Nous sommes inquiets de tout et nous sommes rarement contents. Nous allons d’insatisfaction en insatisfaction et nous avons le chic de toujours nous programmer le manque de quelque chose. Conséquence : nous ne savons plus apprécier pleinement le présent et ce que la vie nous offre. C’est tout bonnement le bonheur qui est en jeu.

Par exemple, malgré notre système de protection sociale et sanitaire très performant et quasiment unique au monde, nos concitoyens sont toujours prompts à se plaindre et à pleurnicher. Rien ne va dans le pays. C’est comme ça !

Il ne s’agit aucunement, dans le cadre de mon enseignement, de changer cette donnée sociologique forte, mais tout simplement de la prendre en compte dans l’appréciation de l’environnement psychologico-comportemental de mes stagiaires.

En effet, dans notre éducation, de nombreux facteurs ont concouru à développer chez nous du stress. C’est le programme mis en place.

D’ailleurs, on nous inquiète sur tout : ce que l’on mange, le climat, la santé, le futur et aujourd’hui toutes les personnes qui nous entourent avec le virus de la covid 19. La liste est longue !

Il est d’ailleurs très difficile de trouver des sujets de non-inquiétude. Même les vacances et les fêtes privées sont devenues des sujets angoissants !

Voilà le contexte général dans lequel nous évoluons. Du stress dans tous les compartiments de la vie.

Du stress en veux-tu en voilà !

On l’a bien compris, on ne peut pas traiter du stress de l’orateur en le limitant à l’unique stress ressenti lors de l’exercice de la parole.

A L’ORIGINE DU STRESS IL Y A LE CARRÉ DE CONDITIONS

Nous devons commencer par cerner la structure du stress en général, ses composantes et surtout ce qui l’engendre. C’est la seule condition de pouvoir ensuite mettre en place une stratégie et une méthode de dépassement de ce fléau si répandu.

Dans le cadre de mes études universitaires et expériences de formateur de plusieurs années, j’ai élaboré et enseigne depuis de longues années une théorie inédite et jamais contredite jusqu’à ce jour pour expliquer le stress et ce, en toutes occasions et sous toutes ses formes.

Je veux nommer ici le Carré de Conditions.

Qui dit carré, dit 4 parties :

  • L’Enjeu
  • Le Désir de réussir
  • L’Incertitude sur le résultat
  • La Sanction

Quand il y a le Carré de Conditions il y a stress (à des intensités différentes) et quand il y a stress c’est qu’il y a le Carré de Conditions.

Prenons un exemple : Je passe un concours pour être infirmier.

  • Enjeu : il s’agit du métier auquel je veux consacrer ma vie.
  • Désir de réussir : je veux ardemment réussir ce concours.
  • L’Incertitude : je ne connais pas d’avance l’issue de l’épreuve.
  • Sanction : le jury prendra une décision qui me sera favorable ou défavorable.

Résultat : Stress.

Un deuxième exemple : La finale de la coupe du monde de foot se joue ce soir entre le Brésil et la France. Je suis un fervent supporter de mon équipe nationale.

  • Enjeu : devenir champion du monde.
  • Désir de réussir : je veux que mon pays l’emporte.
  • L’Incertitude : je ne peux pas connaître d’avance le score final.
  • Sanction : à la fin il y aura un perdant et un gagnant.

 Résultat : Stress.

Alors, la solution s’impose d’elle-même : pour ne pas avoir de stress il suffit tout simplement de casser ce fameux Carré de Conditions. Autrement dit, il faudrait pouvoir éliminer au moins une des 4 conditions pour qu’il n’y ait plus de carré. Car c’est bien la figure géométrique du carré qui est à l’origine du mal.

MAIS EST-IL POSSIBLE DE CASSER LE CARRE DE CONDITIONS ?

Voyons maintenant si c’est possible de le détruire. Revenons à nos exemples précédents. Constats :

  • Impossible d’éliminer l’enjeu.
  • Impossible d’éliminer l’incertitude
  • Impossible d’éliminer la sanction (positive ou négative)

On le voit, le Carré résiste !

Puis, enfin une brèche :

Il est possible de casser le désir de réussir.

Ce point précis est le seul des 4 conditions qui dépend de nous, de notre bon vouloir. Le désir de réussir est donc manifestement le maillon faible du Carré de Conditions.

Alors nous n’avons pas le choix : pour casser le Carré de Conditions qui est à l’origine du stress nous devons agir sur le désir de réussir et donc prendre son contre-pied : ne pas vouloir réussir. Et même vouloir échouer !

Il est aisé de constater, en effet, que le stress est proportionnel au désir de réussir, au perfectionnisme. Plus intense est l’aspiration à la réussite et plus envahissant est le stress.

Une question centrale surgit : Comment ne pas vouloir réussir quand on veut de tout son être réussir ?

LA THÈSE ET L’ANTITHÈSE

Je vous propose une méthode scolaire simple. Sur les bancs de l’école on nous a enseigné la Thèse et…l’Antithèse.

Tout individu stressé ne voit que la thèse, les raisons Pour. Il est en quelque sorte un extrémiste. Ce dernier ne voit que les arguments en faveur de la chose désirée.

Il est salutaire de voir également les raisons Contre. Il faut les lister ces arguments Contre et se les approprier jusqu’à vouloir échouer.

Voyons maintenant les Antithèses à nos exemples déjà cités.

Je ne veux pas être infirmier car les gardes de nuit sont pénibles, le spectacle continuel de blessés, du sang, des personnes souffrantes, des morts sont difficiles à encaisser toute une vie durant. On s’expose à de graves dangers si un vaccin n’existe pas encore face à un virus nouveau que les patients peuvent contracter. D’ailleurs j’ai un plan B.

Je ne veux pas que la France soit championne du monde car on va se désintéresser des problèmes essentiels du pays. « Du pain et des jeux » est une bonne façon d’endormir les masses et de pouvoir mieux les manipuler. Aucun de ces millionnaires sur 2 pattes qui courent derrière la baballe ne va m’envoyer un chèque de 20€ pour m’aider à payer mes factures. D’ailleurs plusieurs s’adonnent à l’évasion fiscale comme 2ème sport.

LA MAGIE DU MAALESH

En résumé, il ne faut pas vouloir réussir et aller jusqu’à développer un certain « je-m’en-foutisme ». J’ai fait mien un mot de l’arabe égyptien pour illustrer cet état de détachement : Maalesh ! Ce qui signifie «pas grave !».

On vient de vous apprendre votre licenciement. Vous répondez Maalesh ! Il y a tant d’avantages à ce licenciement ! Listez-les.

Cette philosophie ne relève pas spécialement d’une conception orientale. Pour preuve les propos du premier des chrétiens, le souverain pontife.

Le 5 février 2017, à la question d’un journaliste, l’interrogeant sur son secret anti-stress, le Pape François a répondu : « je ne prends pas d’anxiolytiques et je suis le beau conseil des Italiens : pour vivre en paix il faut une saine dose de je-m’en-foutisme. » Renversant ! Le je-m’en-foutisme est donc très bénéfique pour notre santé physique et psychique. Et du sain au saint il n’y a qu’une consonne qu’on pourrait être tenté de rajouter…

C’est aussi la leçon du Roi Lion. Alors que le jeune Simba vient de perdre son père et son royaume, deux drames sans noms, il fait l’apprentissage, auprès de ses nouveaux amis, du « Hakuna matata».

Je reçois régulièrement des témoignages de réussites de la part de mes anciens stagiaires. Leurs notes à l’oral s’envolent et ils sont couverts d’éloges par les jurys. Certains finissent même majors. Ils ont tous été nourris à la philosophie du Maalesh.

Cela peut paraitre paradoxal : Pour réussir il ne faut pas vouloir réussir. C’est ce qu’on appelle de la dialectique.

Si la solution au stress était simple cela se saurait.

Voilà donc comment triompher du stress. Toutes les autres théories fumeuses et solutions boiteuses développées à propos du stress, notamment sur le web, ne sont que la belle poudre de perlimpinpin.

Nous reconnaissons bien sûr qu’il n’est pas facile de mettre en œuvre le Maalesh. Pour y parvenir, nous proposons de nombreux exercices et mises en situation diverses lors des formations proposées dans notre centre.

C’est votre vision du monde qui va changer.

SHAM’S

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