Prendre la Parole en Public

(Les Fondamentaux – Renforcement – Perfectionnement)

C’est quoi ?

L’INTERVIEW

Le Journaliste : A priori on sait tous parler devant les autres. Pourquoi apprendre à le faire ?

Sham’s : L’Art oratoire que j’enseigne ne concerne pas l’échange au quotidien, en famille ou entre amis, qui est courant et de type banal. J’évoque en fait la situation particulière où vous avez à prendre la parole devant une ou plusieurs personnes, avec un enjeu et une sanction (positive ou négative) attendue au bout de cette intervention.

Le Journaliste : Plus précisément ?

Sham’s:C’est le cas d’un entretien, d’un concours, d’un exposé, d’une soutenance, d’un examen oral, d’une conférence, d’un meeting, d’une interview, d’une cérémonie ou de toute autre intervention orale qui compte obtenir l’adhésion de la partie en face aux arguments développés. Il s’agit pour l’employeur de vous recruter ou pas, pour le jury de vous noter favorablement ou non, pour ceux qui écoutent votre exposé d’adhérer ou pas à vos arguments, et pour les électeurs de voter pour vous ou non.

 


Dans tous ces cas, il y a un enjeu plus ou moins important pour celui qui parle, avec le désir de réussir, une incertitude sur l’issue de l’échange, et une sanction inévitable de la partie qui juge. Ces quatre éléments sont toujours présents dans la Prise de la Parole en Public. C’est ce que j’appelle le Carré de Conditions.


Je suis le premier à avoir formulé et théorisé cette notion, comme d’autres concepts clefs qui font l’originalité de cet enseignement et que nous allons présenter progressivement sur notre blog.

Le Journaliste: Même lors d’une simple réunion ce fameux « carré de conditions » est présent ?

Sham’s: Tout à fait. Il peut s’agir d’asseoir, de rappeler ou d’entretenir la légitimité de l’orateur liée parfois aux responsabilités qu’il assume ou aux ambitions qu’il nourrit. Même dans une salle de classe, l’enjeu pour l’enseignant-orateur consiste à installer et à sauvegarder son autorité et à obtenir l’écoute de son auditoire. Et suivant ses compétences oratoires, l’attention et l’obéissance des élèves seront obtenues ou pas.

Malheureusement, on n’enseigne pas toujours à ceux qui sont en charge de la transmission du savoir l’art de l’interprétation de ce savoir.

Résultat : les dépressions, les malaises et les renoncements se multiplient.

Le Journaliste : A ce point ?

Sham’s : Oui. Sous certains aspects, on peut même affirmer que l’enseignement de l’art oratoire revêt un intérêt de salut public. Il était pourtant enseigné dans les temps anciens sous le nom de « rhétorique ». Des grands noms comme Cicéron, Démosthène, Eschine, Isocrate, Lysias, Hypéride et bien d’autres avaient posé les premières bases de cette science comportementale. La méthode que j’ai développée et que j’enseigne maintenant depuis plus de deux décennies reprend certains éléments de ce savoir séculaire.

Le Journaliste : Parler en Public peut donc s’apprendre ?

Sham’s: Bien sûr ! Il y a des règles de base à connaître et des techniques que j’ai voulues simples, pratiques et accessibles à tous.

Vous n’êtes pas condamnés à la médiocrité, à l’à peu près, aux échecs, à la déception et aux remords. Bien parler en public n’est pas un don du ciel !

Et vous n’êtes pas fautifs si vous avez des difficultés pour vous exprimer devant un auditoire. Le mal vient du fait qu’on ne vous l’a jamais enseigné durant tout votre parcours de vie, en commençant par l’école.

Avec ma méthode vous serez surpris de votre transformation soudaine et des compétences nouvelles que vous allez acquérir. Des centaines de participants connaissent chaque année cette émouvante métamorphose.

Et cela ne relève pas de la Magie. Parcourez leurs innombrables témoignages sur notre site pour mesurer la joie qu’ils ressentent. Le taux de satisfaction exprimée est de 98%.

Alors, pourquoi pas vous ?

En fait, dans une situation de prise de parole en public, on doit tout réapprendre, comme si on renaissait au monde. Quelle posture et quel maintien adopter ? Que faire de ses mains ? Où poser son regard ? Comment marcher ? Comment parler et avec quelle voix ? Doit-on laisser libre cours à ses émotions ? Comment respirer ? Etc. Ces nouvelles interrogations sont dues au fait que parler devant un public n’est pas une situation naturelle.

Combien de personnes sont capables de bien s’exprimer devant tous les invités lors d’un mariage ? L’assemblée est pourtant composée en grande majorité de proches et de gens que l’on connaît ! Vous voyez, il y a subitement une nouvelle grammaire comportementale à respecter et cela s’apprend, j’insiste.

Le Journaliste : Ce n’est certainement pas à la portée de tout le monde.

Sham’s: Je ne suis pas d’accord avec vous. J’ai rarement vu un sujet qui n’y arrive pas lors des cours que je donne. Certes, les rythmes de progression peuvent différer, mais les outils et les techniques sont vraiment à la portée de tous.
Pourvu qu’on ose faire le premier pas en contactant notre centre de formation. Tenez, vous pouvez le faire tout de suite :
www.shams-formations.com ou appeler le 0692 33 77 55.

Les gens sont très nombreux à être conscients de leur handicap, mais ce même handicap forme un bouclier autour d’eux et les mure dans leurs peurs et leur silence. Et pourtant, au départ chaque stagiaire est pris en main délicatement, précautionneusement, sans être brusqué, en tenant compte de la carte d’identité comportementale de chacun. En effet, il n’y a pas deux individus absolument identiques sur ce plan. En réalité, la plupart des personnes ne connaissent pas les règles de l’art oratoire. Il n’est donc pas difficile d’aller vers un mieux.

 

Il y aura toujours une différence entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Au très net avantage des premiers. Autant faire partie de ceux-là, de ceux qui savent.

Le journaliste : Vous avez beaucoup évoqué la forme, mais c’est le contenu qui me semble le plus important !

Sham’s: L’art oratoire est avant tout une science comportementale. Bien sûr, le contenu est important et je ne conseille à personne de se présenter devant un auditoire en ne maîtrisant pas ce qu’il a à dire. Mais en général, on ne vient pas me voir pour préparer le contenu de son intervention. Le candidat lui-même et d’autres s’en sont déjà chargés. On me sollicite pour aborder « l’art et la manière » de présenter sa communication et la façon de se « représenter », comme pour un spectacle, dans une relation vivante avec un public en chair et en os et réactif.

Dans le magnifique film Le Discours d’un Roi, le souverain ne demande pas à son « coach » d’écrire son discours, mais d’intervenir sur la forme de sa restitution. J’accorde tout de même une importance à la construction de l’intervention, de l’introduction à la conclusion, et au choix de l’argumentation et des mots clés. Une forme ne peut être bâtie sur un contenu bancal, du sable, on en convient.

Le journaliste : C’est donc du théâtre !

Sham’s: Oh, surtout pas ! Ce n’est pas du tout la même chose.

L’art oratoire et le théâtre diffèrent en nature. Malheureusement, beaucoup de formateurs font l’amalgame. C’est très grave ! Dans l’art oratoire, le sujet reste lui-même tout en mettant en œuvre sa capacité à convaincre. Dans le théâtre, il doit complètement disparaître et laisser la place au personnage.

Le bon comédien est celui qui arrive à nous faire oublier son identité première. François Cluzet dans Intouchables nous fait vraiment croire à son infirmité, qui est pourtant fausse. Tandis que Barack Obama reste pour nous et pour lui-même Barack Obama lorsqu’il s’exprime en public.

Le Journaliste : Je persiste à penser qu’il faut surtout travailler le contenu.

Sham’s: Vous insistez ! Vous savez, un bon orateur arrive à convaincre un public avec un contenu pauvre et faible, ou sujet à caution, ou même inexistant. Observez les politiques. Ils veulent tous le bien de leur pays, la baisse du chômage, l’augmentation du pouvoir d’achat, et tant d’autres bienfaits. Et pourtant, certains semblent plus crédibles que d’autres quand ils s’adressent au public.

Prenez maintenant un débat télévisé entre deux candidats qui veulent présider leur pays. Le lendemain, la question principale ne porte pas sur le contenu de l’échange mais sur « qui a gagné ? ». Et la réponse est souvent déterminée par la maîtrise de l’art oratoire par chacune des deux parties.

Le Journaliste : A vous entendre, cela ne doit pas être simple.

Sham’s: Une fois connues et maîtrisées les règles sont très simples. Mais c’est comme pour toute chose, je vous l’ai dit, il faut s’exercer. Et je vous propose une méthode unique et originale, conçue pour donner des résultats rapides.

Au départ, il y a toujours un rapport de force installé entre l’orateur et son public. Une partie prendra forcément l’ascendant mental sur l’autre. Le fameux « équilibre » n’existe pas. Ou bien l’orateur est en dessous et il se retrouve vite à la dérive, suant, bafouillant, balbutiant, tremblant, le regard fuyant, l’estomac noué et le corps crispé, avec l’envie de disparaître dix pieds sous terre, ne sachant plus ce qu’il sait ou n’étant plus capable de l’exprimer, avec le petit filet de voix qui lui reste. Un supplice direz-vous ! La figure est tragi-comique. Ne riez pas !

Ou, autrement, l’orateur prend le dessus, dans un mouvement ascendant, et entraîne avec lui l’auditoire dans la construction maîtrisée de son discours et le développement de son argumentation, obtenant son adhésion de tout instant et son acquiescement. Dès lors, on dit de l’orateur qu’il « domine » son sujet, son assistance. L’orateur n’a pas le choix, il doit être le plus fort.


Le Journaliste : Sham’s, vous avez prétendu plus haut que votre méthode est « unique » et « originale ». En quoi vous différenciez-vous des autres ?


Sham’s: Je prétends haut et fort que ma méthode est unique et originale et certainement une des meilleures, pour plusieurs raisons :

Ma méthode est tissée de concepts, de notions et d’une terminologie qui me sont propres, jusqu’à mon explication du stress et de la manière de le surmonter qui est absolument inédite. Tout est cohérent. On peut parler d’un Système.

Ma méthode va directement à l’essentiel de ce qu’il faut faire et ne se perd pas dans de longs blablablas qui conduisent à la fin à ne plus savoir ce qu’il faut retenir. Il y a tellement de formations sur internet qui ne sont que de la poudre aux yeux, bâties sur des théories vaporeuses.

Je vais, pour vous, démêler le vrai du faux. Par exemple, je vous déconseillerai « de prendre un grand bol d’air avant d’entrer en salle » car cette respiration haute-thoracique est justement
celle du stress. Il suffit d’observer au cinéma un personnage menacé par un tueur.
Je vais remettre en cause de nombreuses idées reçues et qui sont, hélas, trop largement
partagées
. Des surprises vous attendent.

Je vous démontrerai concrètement la pertinence et la justesse de toutes les règles que j’avance. Je ne vous demanderai pas de me croire sur parole mais de vérifier par vous-même, in situ, l’efficacité des techniques.

L’enseignement est très clair et extrêmement simple.

La formation est composée à 95% de pratique. On n’apprend pas à nager collé à sa chaise en écoutant durant des heures les anecdotes d’un formateur qui fait son numéro. On saute dans l’eau. Je ne vais pas vous assommer avec un chapelet de notions abstraites qui ne veulent rien dire.

On observe des résultats immédiats et concrets chez tout le monde.

Chacun repart avec une vision claire de ses points forts et axes de progrès.

Mes cours ne proposent jamais aux participants une stratégie de fuite ou d’évitement, comme le font tant de livres sur le sujet. Fixer un point sur le mur du fond par exemple ou imaginer le public aux toilettes. Des absurdités totales. Ni esquive, ni contournement, ni dissimulation, ni alibis. L’orateur fait face, solidement installé au centre, en pleine lumière, et irradiant son alentour.

Le Journaliste : C’est un positionnement philosophique !

Sham’s: Quasiment.

L’art oratoire est une école de vie. L’ombre ou la pleine lumière, le centre ou la périphérie, exister ou disparaitre, la force ou les genoux à terre, combattre ou mourir. A vous de choisir. Mais sachez-le : votre choix, conscient ou inconscient, aura des conséquences profondes et durables sur votre vie entière.

Mais qu’il est grand le bonheur de celui que la parole féconde et convaincante habite ! Son pouvoir s’apparente à celui d’un démiurge et la joie qui s’empare de lui reste incomparable. « Au commencement était le verbe », puis, pour l’exalter, sont apparus les Seigneurs du verbe. Mais, malgré leur fascinant pouvoir, ce ne sont pas des dieux, et leur secret peut être volé et partagé avec tous.

Le Journaliste : Et deux journées seulement suffisent pour apprendre votre méthode ?

Sham’s: Ce sont deux jours intensifs, basés sur beaucoup de pratique et nous limitons le nombre de participants à huit.


Un premier volet de deux jours est consacré aux FONDAMENTAUX. A ce stade, les changements sont déjà énormes et les résultats obtenus impressionnants. En témoignent les nombreux commentaires des participants sur notre site.

Un deuxième volet RENFORCEMENT, d’une journée, est réservé à l’intégration des Supports techniques (diapos-micro-caméra) dans la prise de parole et à la Parole poétique.La poésie est terre d’émotions et l’émotion est un puissant levier dans tous les domaines de la vie.

Et enfin, pour ceux qui en veulent encore plus, il y a un troisième volet PERFECTIONNEMENT. Les participants sont invités, sur une demi-journée, à descendre dans l’arène et à s’adonner à l’excitant exercice de la joute oratoire.

Avez-vous noté la passion du public pour les débats télévisés ? Les duels des élections présidentielles rassemblent parfois des millions de téléspectateurs.

Combattre par la parole c’est le summum de la bataille. Après, tout sera à votre portée.



L’engouement antique pour les combats de gladiateurs s’est reporté sur les combats des orateurs.

Gloire au vainqueur !


LE PROGRAMME

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